Un thé, un voyage
Sur les traces du thé, ce vagabond savoureux
La Chine est le plus ancien pays exportateur de thé au monde, même s’il n’est aujourd’hui plus le seul. Certains de ses thés verts et noirs sont même considérés comme de très grands crus. C’est le cas des thés de la province du Yunnan, mais aussi des thés Keemun, Ching Woo ou encore Szechwan. Autres thés incontournables : les thés fumés de Chine et notamment le fameux Lapsang Souchong ainsi que les thés parfumés traditionnels tels que le thé au jasmin, à la rose ou au chrysanthème.
L’Inde occupe à ce jour le second rang mondial en ce qui concerne la production. On y plante du thé depuis le XIXe siècle, et ce, principalement sur les collines des Nilgiris à l’ouest et dans la région du Central Travancore. Au nord du pays, l’Assam et les Grands Jardins de Darjeeling aux portes de l’Himalaya sont deux grandes régions où la culture du thé est incontournable.
Le Kenya est le seul pays africain présent dans le top 3 des plus grands producteurs de thé au monde. En 2016, il assurait 8% de la production internationale. C’est au XXe siècle que la théiculture s’y développe. Aujourd’hui, la majeure partie de la production du Kenya fait appel à la méthode du « crushing tearing curling » (CTC) pour obtenir des feuilles de thé semblables à des perles conditionnées dans des sachets.
Le Sri Lanka, autrefois appelé Ceylan, occupe la 4e place dans le classement mondial des producteurs de thé. L’île est spécialiste du thé noir. Presque toute la production du pays est destinée à l’exportation. D’ailleurs, 50% des thés noirs consommés en France proviennent de Ceylan.
Le producteur de thé au monde, le Japon ne produit que du thé vert. Sa production est d’ailleurs la seconde plus grande après celle de la Chine. Les plus célèbres sont sans conteste le Sencha très consommé au Japon, le Genmaïcha, ce mélange de thé vert, de riz torréfié et de maïs soufflé et le Matcha, cette poudre réalisée à partir de feuilles de thé séchées.
